Gideon - Quête: Ô douce Mathilda...

Sortant de la ville, je vins à découvrir un paysage sublime. Des plaines verdoyantes et des chemins de terre que je finis par emprunter afin de rejoindre cette Mathilda. Le temps y était agréable et j'appréciais le semblant de calme qui y régnait. Cela changé des tumultes de la ville qui pouvait encore y avoir avant mon arrivé ici. Ce fut après de longues minutes, que je vins à trouver cette cabane bordant l'étang. Heureux d'avoir trouvé cette bâtisse, je m'empressai alors de m'en approcher et de toquer à la porte. Après quelques seconde de calme plat, je vins à frapper de nouveau à la porte, mais rien. Me saisissant de mon épée, je me préparais au pire, car une quête pouvait tout à fait être tout autre que ce que l'on attendait. C'est alors que j'ouvris la porte délicatement et que je me mis à jeter discrètement un œil dans la bâtisse. C'est alors que je vis une femme, m'avançant en scrutant un peu partout dans la pièce, je vins à annoncer mes attentions à cette dernière.


- Mademoiselle Mathilda ? J'ai une missive pour Mademoiselle Mathilda, est ce vous ?

Fessant alors apparaître la lettre, je vins à la tendre à bout de bras en direction de la femme, qu'allait-il arriver ?

Mathilde haussa un sourcil. Elle était en train de faire la cuisine, et avait son rouleau à pâtisserie dans la main, menaçante. Elle lut rapidement la missive, et son visage devint rouge de colère.

«Si ce lâche veut me dire quelque chose, qu'il vienne me le dire lui-même ! Envoyer un aventurier pour ce genre de choses... Rah ! Toi, si tu veux être dédommagé pour ta peine, va me récupérer des Baies d'Artha, au nord d'ici. Les buissons sont rouges, et les baies noires comme la nuit. Une vingtaine devraient suffire. Et plus vite que ça !»

Quel ne fut pas ma surpris quand j'entendis le PNJ me parler, on aurait crue une véritable personne en colère. Je rengainai alors mon épée, car constatant qu'elle n'était pas d'un grand danger, je vins à l'écouter et ne put qu'accepter sa requête. Moi qui pensait que cette quête ne me ferait que livrer une simple lettre, j'étais loin de m'imaginer devoir en plus jouer les cueilleurs par la suite. Ayant accepté sa demande, je vins à quitter la cabane et sa drôle d'occupante afin d'aller au nord, bien plus au nord. Le trajet fut tranquille, croissant au passage quelques personnes, je vins à arriver à destination. Il y avait toute sorte de buissons, mais en trouver des rouges fut plutôt rapide à dire vrai. M'approchant d'un de ces buissons aux Baies d'Artha, je m'accroupis alors et vins à commencer ma cueillette.

Cueillant alors délicatement une à une ces baies d'un noir profond, je vins alors à entendre un bruit.

Bam !

Mais que c'était-il passé ? Cela fessait mal. Mal ? Alors la douleur était vraie ? J'ai reçu un coup et j'ai été propulsé sur le côté. Qui a fait ça ? Me redressant, je me retournai alors et vie mon agresseur. Un impétueux Sanglier qui semblait bien décidé à me vaincre. Étais-je sur son territoire ? Sans nul doute. Lui faisant ainsi face, je me saisis de mon épée, bien déterminé à ne pas me faire battre. Jetant un œil à mes points de vie, je constatais alors que je venais d'en perdre quelques-uns. Par chance, l'équipement que j'avais acheté plus tôt m'avait sans nul doute réduit le nombre de dommage que j'aurais sans doute reçu sans eux. J'avais nettement bien fait de perdre mon argent au profit de mon équipement.

La bête était encore là, me fixant d'un air à me dire '' Je vais te faire la peau. '', quant à moi, je lui fessais face, bien déterminé à lui faire la sienne. Arme à la main, je partis à toute vitesse sur la bête, bien déterminé à lui tâter de mon épée.

Est-ce que mon coup allait faire mouche ?

Slash !

Mon coup l'avait touché en plein dans le mille. Il venait de perdre à peu près un tiers de ces points de vie, ce qui au passage me réjouissait. Reprenant position, je constatais qu'il s'apprêtait à réitérer son attaque. Bougeant mon épée d'un mouvement de poignet, puis de bras, je m'apprêtais à jouer quitte ou double. Soit il me touchait, soit non, mais une chose et sur, c'est que j'étais prêt à lui donner un autre coup au moment inopportun. C'est alors qui chargea à vive allure. Bien que rapide, je vu nettement le coup venir, me décalant ainsi au moment propice. Ne cherchant pas à attendre, je m'apprêtais à lui planter mon épée dans son flanc au même moment où il passa à côté de moi.

Allais-je le toucher ?

Je l'avais planté comme dans mon plan. Perçant son flanc, la bête avait été affaiblie. Elle venait de perdre une nouvelle fois un bon tiers de ces points de vie. Quant à moi, je l'avais donc facilement esquivé et était alors fin prêt à en finir avec cette bête. Cette dernière était aussi bien déterminée à me voir disparaître. N'attendant pas plus encore, le sanglier reprit son assaut de plus belle. Chargeant comme un forcené.

- Tu veux jouer comme ça ? Ahhhhhhhhhh !!!

C'est alors que je me mis à hurler à lui foncer dessus, arme droite devant. Nous nous rapprochâmes l'un de l'autre à vive allure, mon épée prête à l'embrocher au premier moment, mais n'avais-je pas tenté là une attaque suicidaire ?

- J'ai réussi !

Tombant un genoux à terre, je plantais mon épée dans le sol et m'appuya dessus. Reprenant mon souffle, j'avais alors sus venir à bout du sanglier qui m'avait alors plus tôt attaqué. Ma fougueuse riposte face à la sien c'était montré dévastatrice pour la  bête, venant alors à disparaître dans une explosion de pixel. Me relevant, je fixais alors le ciel et me disais que ce n'était que le début d'une dure aventure.

Par la suite, je vins à prendre plus de précaution. Venant en examinant les alentours, je ne découvris rien de potentiellement dangereux et décidai de retourner à ma quête initiale. C'est alors que je repris cette banale cueillette dont j'avais la responsabilité.

- Fini !

Je venais enfin de finir de cueillir les baies d'Artha pour ma quête. J'étais heureux et cela malgré le fait que j'avais subis plus tôt une malheureuse attaque. En étant sortis avec peu de dégat, je ne pouvais qu'être réjouie. Les baies en poche, je ne pouvais que retourner vers la demeure de la dénommé Mathilda. Sur mon chemin, je ne vins à croiser personne, pour autant, je vins à rester sur mes gardes tout le long du chemin, bien décidé à ne pas tomber de nouveau nez à nez avec un adversaire non désiré.

Après quelques temps, je vins à arriver à destination, là, j'entrai alors sans frapper et m'annonça à ma commanditaire.

Mathilde semblait attendre Gideon. Elle tapotait du pied et lui adressa un regard noir, les bras croisés.

« T'en as mis du temps ! T'es pas beaucoup plus débrouillard que l'autre tanche, dis-moi. Et regarde moi les baies que tu m'as ramenée, c'était sans doute pas les plus belles que tu pouvais me dégoter. M'enfin, ça suffira, cette bonne Mathilde a l'habitude de rattraper les erreurs des flancs de votre espèce.»