Aincrad Chronicles
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Prisonniers d'un jeu mortel, votre seul espoir de vous en sortir est de finir le jeu Sword Art Online. Seul hic : vous pouvez vraiment mourir.
 
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 [RPFB] Le cauchemard ne cesse jamais

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Monado
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Monado


Messages : 101 Date d'inscription : 29/03/2015
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MessageSujet: [RPFB] Le cauchemard ne cesse jamais   [RPFB] Le cauchemard ne cesse jamais EmptyLun 30 Mar - 23:05

Monado avait fait ses emplettes comme elle se devait pour partir en chasse avec un minimum de sécurité. La vie devenait tellement chère que la monnaie n'était que d'infime grain de poussière si cela lui permettait de se préserver dans ce monde. Elle ne voulait pas revenir à la grande place, bien qu'elle n'allait y rester que quelques minutes, histoire de pouvoir la traverser et rejoindre la porte de sortie, elle allait être confronté aux horreurs des joueurs. La démence était une chose facile à enclencher chez les esprits faibles. Monado ne savait pas vraiment où se positionner dans cette jauge de force, certes elle paraissait calme mais, comme tous le monde, elle aussi avait son jardin de doute et de peur. Respirant un bon coup, elle rejoignit alors la grande place.

L'horreur était un mot bien faible pour décrire cette masse humaine qui n'avait plus rien de vivant justement. La plupart s'étaient effondrés comme des larves au sol, ne pouvant croire ce qu'ont leurs disaient mais, bien trop faible pour se remettre rapidement de leurs esprits. D'autres s'étaient jetés en pâture en sortant du village, la folie faisait faire des bêtises ahurissantes, et celle-ci semblait particulièrement avisée des tourments humains.

Alors qu'on aurait pu difficilement faire pire comme vision, un attroupement d'une centaine de personne s'était réunit autour d'un point menant au vide lorsqu'on s'aventurait de trop près. Monado ne mit pas longtemps à comprendre qu'il était question de suicide, du moins, les gens n'arrivaient pas à supporter cette information de mort dont ils étaient incapables de prouver la véracité. Se frayant un chemin à travers le groupe tétanisé, elle vit l'investigateur de tous cela criant alors des inepties sans nom :

- Personne ne peut nous retenir prisonnier ici ! Tout ceci n'est surement qu'une supercherie ! Nous devons sauter et mettre fin à notre avatar pour retourner dans notre monde, c'est la seule solution !


Personne n'osait intervenir, ni même le contredire. Alors pour montrer sa bonne foi et surtout sa débilité sans nom, il commença doucement à se faire glisser vers le rebord se préparant à se jeter d'un instant à l'autre. Ce qui étonna le plus Integra fut que personne n'arrivait à l’arrêter, il tentait réellement de se suicider mais les gens aux alentours aussi nombreux pouvaient-ils être étaient incapables de s'extraire de leurs positions précaires de spectateur. Alors qu'il avait déjà commencé à se laisser tomber, la main sévère et froide de Monado vint le rattraper par le col et l'envoyer directement de retour sur la terre ferme d'une manière assez brutale.

- Idiot !


C'était le seul mot qui lui était venu à l'esprit, elle qui ne voulait pas se faire remarquer était désormais en face d'une centaine de visage stupéfait et d'un homme remonté par l'empêchement de sa propre mise à mort. Grinçant des dents, Integra parla de nouveau avec la même colère et la même froideur dans ses paroles.

- Qu'elle idée de vouloir se jeter ! Vous pensez réellement tous ici que le créateur de cette machination aurait fait cela sans s'assurer que personne ne puisse en sortir ? Lorsqu'on est près à une telle folie, les victimes se doivent d'écouter le dément si elles veulent vivre !


Elle enrageait intérieurement, comment pouvait on être aussi naïf ? Le comportement humain n'était pas un mystère pour la jeune femme, pire elle conaissait même toutes les étapes que traversaient une foule mise sous pression. Malheureusement, elle n'avait connu cela qu'à travers des livres, jamais dans la réalité, malgré sa force elle n'était pas prête à un tel discours et pourtant, elle se devait de maintenir cette force :

- On vous a peut être tout enlevé, votre famille, votre maison, vos amis, tout ! Cependant, il vous reste encore une chose que ce marionnettiste ne peut pas vous prendre ! Votre vie ! Elle est bien trop précieuse pour vous la gâchiez de la sorte dans un éventuel coup de poker ! Si vous avez tant peur de ce monde, faites en sortes de vous entraider plutôt que de vous terroriser l'un l'autre ! Chérissez la vie plutôt que de la craindre, c'est surement la seule manière de s'en sortir...


De cela elle respira encore lourdement, moins concentrés sur ses dires désormais, elle pouvait voir tout ses visages dont la lueur avait naquit de nouveau. Elle leur avait donné espoir à travers ces brèves paroles, espoir qu'un jour ils puissent tous s'en sortir, espoir que des personnes aussi fortes qu'elle puisse les sortir ce pétrin. Affichant encore un visage sévère, elle pointa toujours son regard vers l'homme qui avait tenté de se suicider précédemment :

- Néanmoins, si vous tenez encore à mourir, je me chargerais d'exaucer vos souhaits dehors à l'abri des regards. N'essayez aucunement d'entrainer d'autres personnes dans votre démence !


L'homme détourna le regard, honteux et de cela, Monado quitta la place sous le regard médusé de nombreuses personnes. S'isolant alors dans une ruelle sombre, elle respira presque en suffoquant, transpirant à grosse goutte et étant obligée de s'appuyer contre un mur. Elle n'était pas faite pour ça, pas pour être le pilier de tant de monde, elle avait dut refoulé toutes ses propres angoisses pour tenir un tel discours. Cette pression était harcelante, elle avait du mal à s'en défaire, aussi forte qu'elle paraissait, elle n'en restait pas moins une humaine.

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